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glossaire

Source : « Dictionnaire technique de l’estampe » - André BÉGUIN - 1998 www.presse-estampe.com - www.estampe.net

Pour consulter les pages du glossaire, cliquez sur la lettre de votre choix :
 

A

ACIER (gravure sur -) Cette technique de gravure apparaît au XVIIIe siècle, bien que divers essais aient été faits sur plaques de fer avant cette époque, notamment par Dürer. Les tailles sont obtenues soit avec un mordant (acide), soit directement à l’outil (dans ce dernier cas pouvant être commencée avec un tracé par morsure). La particularité de cette gravure est sa netteté parfois un peu sèche, surtout à l’outil. L’acier est aussi un métal plus résistant que le cuivre et permet d’obtenir, au tirage, un plus grand nombre d’épreuves. On l’a utilisé pour les cartes de vœux, les en-têtes, les ex-libris, les cartes géographiques, mais certains artistes en apprécient aussi son caractère de précision.

AQUATINTE Procédé de gravure en creux sur métal qui fait partie de la technique à l’eau-forte. Il vise à obtenir, au lieu de traits ou de taches, des creux en points plus ou moins fins et qui, par leur rapprochement et leur profondeur, donnent l’impression de teintes. L’aquatinte s’apparente, sur le plan de l’aspect, au dessin au lavis ou à l’aquarelle. À son origine, d’ailleurs, le procédé fut nommé gravure en manière de lavis. Les creux en pointillés sont obtenus à l’aide d’un grainage, réalisé en laissant tomber sur la plaque des grains de résine ou de bitume et en cuisant ceux-ci afin qu’ils adhérent au métal, lequel, plongé dans un bain de morsure, sera creusé entre les grains ; les creux donneront les teintes. Le saupoudrage du grain peut être effectué à la main ou dans une boîte à grain.

B

BERCEAU Outil utilisé dans la gravure en creux sur métal pour le procédé de la manière noire. Il s’agit d’une forte lame à bout arrondi terminée en biseau et rayée de lignes droites, de sorte que la fin des lignes forme des dents acérées ; ce sont ces dents qui, appuyées sur le métal, y provoquent des creux sous forme de points. Le berceau est manipulé verticalement et son balancement a donné le nom à l’outil.

BOIS (gravure sur -) La plus ancienne des techniques de gravure. Les parties encrées sont sur le relief et les parties blanches dans les creux. Après avoir tracé un dessin sur une plaque de bois, on en isole les lignes en creusant autour, à l’aide d’un canif : c’est le détourage. Puis, on évide les parties qui doivent rester blanches à l’impression : c’est le champlevage, d’où le nom de gravure en champlevage exécutée sur bois, dit de fil, que l’on doit graver dans le sens des fibres. Vers la fin du XVIIIe siècle, on mit au point une autre forme de gravure sur bois, dit de bout, exécutée sur une planche constitué de bois assemblés, très durs, formant une surface pouvant être travaillée dans tous les sens et avec le burin, ce qui permet des tailles beaucoup plus fines à la manière de la gravure sur métal. La gravure sur bois peut être en couleur, si l’on utilise plusieurs plaques dont les parties encrées sont juxtaposées ou superposées. Dans tous les cas, l’encre (grasse depuis le milieu du XVe siècle pour la gravure occidentale, à l’eau pour la gravure à la japonaise traditionnelle) est appliquée sur le relief et le papier est pressé contre le bois encré, avec la main, un frotton, un baren, un plioir ou à l’aide d’une presse typographique.

BON À TIRER Sur l’épreuve d’essai dont la qualité donne satisfaction au demandeur, l’artiste ou l’éditeur signe au dessous de l’inscription bon à tirer. L’imprimeur doit alors se conformer à ce modèle pour les autres tirages.

BURIN (gravure au -) L’une des plus belles et des plus difficiles techniques de gravure en creux sur métal, dite en taille-douce, par opposition à la taille forte du bois de fil qui l’avait précédée. Elle date du XVe siècle et est issue de l’orfèvrerie, dont elle a conservé des outils. Le principal de ceux-ci, le burin, lame de section carrée ou losange pourvue d’une manche, est poussé par la main qui le serre à l’intérieur de la paume, à la différence de la pointe sèche qui est tenue comme un crayon. Le burin doit être impeccablement aiguisé ; son bout forme un biseau dont la pointe pénètre dans le métal et forme une taille plus ou moins profonde en déroulant un copeau devant celle-ci. Les tailles sont nettes et précises, mais la difficulté consiste à bien maîtriser le mouvement qui les conduit, en particulier pour les tailles en courbes, car ce n’est pas le burin qui tourne mais la plaque elle-même, souvent posée sur un coussin. On travaille généralement sur cuivre, mais sur acier pour le timbre. L’impression se fait sur la presse à taille-douce après encrage des creux et essuyage méticuleux des surfaces, le papier humidifié venant se gaufrer dans les tailles et se charger de l’encre. On constate au grossissement un léger relief des tailles imprimées sur le papier, qui n’est pas celui de l’encre mais celui du papier, car l’impression d’une plaque non encrée provoque le même aspect. Traditionnellement, les tailles de la gravure au burin doivent être rigoureusement parallèles et suivre le relief des formes représentées.

C

CAMAÏEU Gravure sur bois en couleur à l’aide de plusieurs planches, dite aussi gravure en clair-obscur, les teintes étant ton sur ton, c’est-à-dire un ou plusieurs tons clairs sur un ton foncé de la même couleur. Le camaïeu lithographique est l’adaptation du même procédé à la lithographie.

CANIF Le principal outil de la gravure en bois de fil. Il permet de dégager le trait du dessin (détourage) en creusant de part et d’autre une coupe.

CARBORUNDUM Siliciure de carbone utilisé comme abrasif et dans la technique mise au point par Henri Goetz ; pour cette dernière, on fait adhérer de la poudre de Carborundum sur la plaque, afin de créer un grain susceptible de retenir l’encre à l’impression.

CHALCOGRAPHIE Gravure sur cuivre et, par extension, sur métal. Également, collection de planches gravées et endroit où celle-ci se trouve (chalcographie du Louvre).

CHAMPLEVER Les champs sont les parties des gravures sur bois qui sont autour des traits du dessin et qui sont creusées afin d’apparaître en blanc à l’impression. Champlever (la champlevée ou le champlevage) est enlever les champs. La gravure en champlevage est synonyme de gravure sur bois (de fil).

CHROMOLITHOGRAPHIE Lithographie en couleur, réalisée à l’aide de plusieurs pierres ou plaques de zinc grainé (une par couleur). Nommée souvent chromo.

CLICHÉ SUR VERRE Nommé aussi cliché-verre, cliché-glace, autographie photographique, héliotypie, cristallographie, photocalque, il s’agit d’un cliché photographique, réalisé manuellement par l’artiste sur une plaque de verre peinte en blanc et posée sur un support noir, de telle sorte que le trait gravé sur la couche de peinture fasse apparaître la ligne noire du dessin. Ce cliché est négatif et l’image est obtenue par la technique photographique classique sur papier sensible.

CONTREPARTIE (en -) Dans le sens inverse d’une figure donnée, ce qui est le cas de toutes les impressions en estampe, sauf en sérigraphie. Pour cette raison, le graveur ou le lithographe doit travailler en contrepartie d’un original, en s’aidant au besoin d’un miroir. On dit aussi en inversion.

CRAYON (gravure en manière de -) Procédé de gravure en creux sur métal destiné à donner, à l’impression, l’aspect d’un dessin au crayon. Il se pratique à l’aide de roulettes à grains qui entament le métal sous forme de petits points plus ou moins réguliers. Le procédé au vernis mou permet aussi de se rapprocher du caractère du crayon. Dans ce cas, la plaque, enduite d’un vernis dont la composition le maintient dans un état de mollesse relative, est recouverte d’un papier sur lequel on dessine avec un crayon. La pression de la mine faisant adhérer le vernis mou au verso du papier, le métal est mis à nu à l’endroit du dessin ; il ne reste plus qu’à le mordre.

CUVETTE Empreinte laissée dans le papier par le foulage de la plaque gravée, sous la pression des cylindres de la presse taille-douce.

CUIVRE Voir à CHALCOGRAPHIE

D
...
E

EAU-FORTE L’une des grandes techniques de la gravure sur métal en creux. Le principe consiste à protéger une plaque avec un vernis, à gratter ce vernis à l’aide d’une pointe ou d’un solvant et à attaquer ensuite les parties découvertes avec un mordant contenant un acide (l’aqua fortis des alchimistes était l’acide nitrique) ou un sel (chlorure ferrique), afin de les creuser. L’encre sera déposée dans les creux et les parties en surface seront essuyées pour l’impression, les premières correspondant aux noirs et les secondes aux blancs.

ÉCHOPPE Outil de graveur, sur métal ou sur bois, constitué d’une lame montée sur un manche. L’échoppe est généralement poussée devant soi, à la manière d’un burin, mais elle peut aussi être maniée comme un crayon. Les échoppes ont différentes formes afin d’obtenir différents profils de tailles. (Voir BURIN, BOIS).

ÉCRAN DE SÉRIGRAPHIE Tissu naturel, synthétique ou treillis métallique, tendu sur un cadre et qui constitue l’élément d’impression en sérigraphie.

ENCRAGE Opération qui consiste à déposer l’encre sur l’élément d’impression, afin d’obtenir l’image imprimée. L’encrage est fait soit sur les reliefs (bois), soit dans les creux (taille-douce), soit sur les parties grasses (lithographie), soit à travers les parties laissées ouvertes (sérigraphie). On utilise pour cela le tampon, le rouleau, la racle ou du tissu.

ÉPREUVE Exemplaire d’une impression. L’épreuve d’artiste, notée EA dans la marge, est celle qui ne fait pas partie d’un tirage numéroté et qui est destinée à l’auteur de la gravure. L’épreuve d’état, ou état, est celle qui est tirée en cours de travail afin de permettre à l’auteur d’en suivre la marche. En taille-douce, l’épreuve nature ou sèche est celle qui est tirée après un essuyage complet, au contraire de l’épreuve dite retroussée, imprimée avec des ombres et un fond voilé plus ou moins prononcé. Une épreuve barrée, ou rayée ou biffée, est le tirage d’une plaque que le graveur a rayée de traits plus ou moins forts après l’impression d’un tirage numéroté. Une épreuve avant la lettre a été imprimée avant que la lettre (dédicace, poème, texte explicatif, etc., sous l’image) ait été gravée. Une contre-épreuve est l’impression d’une épreuve fraîchement imprimée sur un papier, afin d’obtenir l’image dans le sens de son exécution.

ESSUYAGE En taille-douce, l’encrage de la plaque est suivie d’un essuyage destiné à faire disparaître toutes traces d’encre sur les parties en relief qui correspondront aux blancs. Il s’agit d’une opération délicate qui doit laisser l’encre dans les creux.

F

FAC-SIMILÉ Reproduction exacte, par l’estampe, d’un dessin original. C’est l’estampe de reproduction par rapport à l’estampe d’interprétation. En gravure sur bois, technique qui cherche à rendre rigoureusement un dessin au trait, par opposition au bois de teinte, lequel cherche à évoquer les effets du pinceau.

FROTTON Instrument servant à imprimer les gravures en relief, en méthode manuelle. Il s’agit d’une plaque de bois pourvue d’un manche et recouverte de cuir ou d’un carton lisse et dont on frotte le verso du papier appliqué sur la planche encrée, afin d’obliger l’encre à se reporter sur celui-ci. Le frotton japonais traditionnel est le baren.

G
...
H
...
I

INTERPRÉTATION L’estampe ou la gravure d’interprétation est exécutée d’après l’œuvre d’un artiste et non par l’artiste lui-même qui réalise l’originale. En gravure sur bois, le bois d’interprétation ou bois de teinte est, par opposition au bois de trait ou en fac-similé, celui qui suggère les effets du pinceau par des tailles du bois.

J

JUSTIFICATION D’UN TIRAGE Une estampe est souvent imprimée à un certain nombre d’exemplaires, dont la réduction augmente la valeur marchande. La justification consiste à faire figurer le nombre des épreuves sous l’image, généralement à gauche (la droite étant réservée pour la signature). Chaque épreuve est numérotée, par exemple pour cinquante exemplaires : 1/50, 2/50, 3/50, etc.

K
...
L

LINOGRAVURE Dérivée de la gravure sur bois, la gravure sur linoléum a pourtant sa technique et son caractère propre. Ses effets sont beaucoup plus souples du fait de la facilité de sa taille. On grave avec les mêmes outils que pour le bois (Canif, ciseaux, gouges, échoppes diverses en U, en V ou en pointe) ou avec de petites plumes métalliques de diverses formes.

M

MANIÈRE Imitation d’une technique par la gravure ou la lithographie : manière de crayon, manière de pastel. (à la manière...). Façon de travailler dans un procédé particulier : manière noire.

MANIÈRE BLANCHE Voir à TAILLE BLANCHE

MANIÈRE DE CRAYON, DE PASTEL Voir à CRAYON, PASTEL

MANIÈRE NOIRE Encore nommée mezzotinte, mezzo-tinto ou gravure noire, c’est un procédé de gravure en creux sur métal, généralement sur cuivre. Le travail s’effectue en deux temps. On commence par grainer la plaque, à l’aide d’un berceau, forte lame rainurée terminée en biseau, qui appuyée verticalement et balancée d’un côté sur l’autre, provoque une ligne en pointillés. En croisant les lignes, on obtient un grain qui, encré et imprimé, donnerait une surface toute noire. La seconde étape de la gravure consiste à supprimer le grain à certains endroits du dessin, afin de retrouver des gris et des blancs, en grattant et en repolissant le métal. Cette technique permet d’obtenir des nuances extrêmement délicates. Le grainage est une opération qui demande de la méthode et de la patience.

MARGE Dans une impression, partie non imprimée du papier qui entoure l’image. Généralement, les deux marges latérales sont de même largeur ; la marge du haut (de tête) et la marge du bas (de queue) peuvent être égales, mais souvent la marge de queue est plus haute, ce qui donne une base à l’image et permet de placer la signature, la numérotation, un texte, etc. Les marges ont été généralement rognées au bord de l’image jusqu’au XVIIIe siècle ; c’est surtout au XXe siècle qu’elles furent considérées comme donnant de la valeur à l’estampe. Les marges restituées ou rapportées par restauration sont dites fausses marges.

MORDU / MORDANT Liquide susceptible d’attaquer en profondeur un métal, une pierre ou d’autres matières, par action chimique. En gravure sur métal, on utilise principalement l’acide nitrique (eau-forte) ou un sel, comme le chlorure ferrique. [...]

MOUILLAGE DU PAPIER En taille-douce, le papier doit être trempé ou humidifié, afin d’avoir la souplesse nécessaire pour rentrer dans les tailles. En lithographie et en offset, opération qui précède l’encrage, afin que les parties humidifiées repoussent l’encre grasse.

N
...
O

OFFSET L’une des quatre grandes techniques d’impression industrielle, avec la typographie, l’héliogravure et la sérigraphie. Dans son principe, elle ne se distingue de la lithographie, dont elle est une adaptation mécanique, que par un dispositif qui permet le report de l’image du cliché sur un rouleau intermédiaire en caoutchouc - le blanchet - , ce dernier décalquant à son tour l’image sur le papier. Ce procédé présente l’avantage considérable de pouvoir faire une composition à l’endroit, ce qui évite l’inversion traditionnelle des caractères de la typographie. C’est une des raisons de son actuelle suprématie dans l’impression commerciale et industrielle, ne laissant plus que des miettes du marché à la typographie et ayant pratiquement supplanté l’hélio. Seule, la sérigraphie conserve son indépendance, due à des qualités tout à fait spécifiques. L’artiste utilise peu l’offset, souvent considéré comme une technique trop mécanique et commerciale ; cependant, le procédé dit lithoffset, pour lequel l’artiste peint directement sur le rouleau porte-plaque, a permis des impressions d’estampes comparables à celles des zincographies.

P

PAPIER C’est le support essentiel de l’estampe. Il est constitué par un enchevêtrement de fibres végétales - auxquelles on rajoute parfois aujourd’hui des produits de synthèse - réduites en pâte ; celle-ci est ensuite étalée, égouttée, pressée et séchée, afin d’obtenir une feuille. Pour l’impression des estampes, on choisit traditionnellement des beaux papiers, pur chiffon et sans collage pour la taille-douce afin de pouvoir être humidifiés.

PHOTOGRAPHIQUES (procédés -) Ces procédés ont commencé à être utilisés dès l’apparition de la photographie, dans la fabrication de l’élément d’impression de l’estampe. En gravure en taille-douce, on a reporté des images, positives ou négatives, en sensibilisant des plaques de cuivre et en utilisant principalement le procédé de l’aquatinte. On peut aussi sensibiliser des pierres ou des bois. La sensibilisation du tissu sérigraphique est courante, principalement dans le cas de nombreuses couleurs, ce qui facilite le repérage. La photographie a donné naissance également à la technique du cliché sur verre, décrite plus haut. Pendant plusieurs années, l’emploi des procédés photographiques supprimait - pour certains professionnels de l’estampe - le droit à l’appellation de gravure originale. Cette restriction n’est plus admise et l’artiste est aujourd’hui tout à fait libre d’utiliser tous les procédés qu’il sont à sa disposition pour la réalisation de son œuvre.

PHOTOGRAVURE Procédé de gravure d’un cliché en relief par les procédés photochimiques.

PHOTOTYPIE Aussi nommée photocollographie et à sa naissance albertypie, du nom de son principal inventeur, ce procédé utilisé surtout à la fin du XIXe et encore au début du XXe siècle, consiste à couler sur une dalle de verre une couche de gélatine mélangée de chromate de potasse. Cette plaque préparée est ensuite exposée et lavée, ce qui fait gonfler la gélatine non impressionnée, proportionnellement à la quantité de lumière reçue. L’encrage au rouleau permet un encrage des parties en relief, les autres parties étant humidifiées et repoussant l’encre grasse. Ce procédé, qui s’apparente à la lithographie, donnait des impressions d’une grande finesse (cartes postales, illustrations).

PLANCHE Ce terme, primitivement réservé au bloc de bois à graver est aussi utilisé pour les plaques métalliques. C’est également l’épreuve imprimée.

POINTE SÈCHE (gravure à la -) Technique de gravure en creux sur métal, pratiquée le plus souvent sur cuivre, mais qui convient aussi très bien pour l’acier. On travaille avec une pointe sèche, lame en acier dur très soigneusement affûtée, dont il existe plusieurs modèles selon les tailles que l’on désire obtenir. On dessine sur la plaque comme avec un crayon sur du papier, avec cette réserve que l’on doit entamer le métal plus ou moins profondément. L’outil, en creusant, laisse, de part et d’autre du trait, des petits bourrelets, les barbes. Celles-ci peuvent être supprimées ou conservées ; dans ce dernier cas, le trait ressortira à l’impression légèrement baveux, car l’encre s’accrochera aux barbes. Les barbes rendent la gravure assez fragile, car, au bout de plusieurs impressions, elles tendront à s’aplatir, ce qui changera l’aspect de la planche. Pour éviter ce tassement, on renforce le cuivre gravé à la pointe sèche par l’aciérage, dépôt d’une mince pellicule de fer à sa surface.

PRESSE Il existe trois grandes familles de presses qui correspondent aux trois grandes techniques d’impression : en relief, en creux et en à plat. Les presses pour le relief sont les plus anciennes ; ce sont les presses à percussion, dont la platine tombe et vient presser le papier qui recouvre l’élément d’impression (typographiques). Pour le creux, il faut des presses à deux cylindres, entre lesquels les plaques encrées recouvertes du papier sont pressées (à taille-douce). La presse lithographique est constituée d’un plateau sur lequel on dépose la pierre encrée recouverte du papier et d’un râteau qui vient racler le verso du papier afin d’obliger l’encre à se reporter sur lui. De chacune de ces presses il existe un grand nombre de modèles, différents selon les époques. On distingue aussi les presses manuelles et les presses automatiques.

PRESSION Force exercée par une presse sur le papier posé sur l’élément d’impression ; on l’obtient par serrage de vis de pressions.

Q
...
R

RACLE En sérigraphie, c’est l’instrument essentiel de l’impression. Il s’agit d’une lame de caoutchouc ou de plastique montée sur un manche en bois ou en métal. On dit aussi raclette. (Voir à SÉRIGRAPHIE). Synonyme de râteau en lithographie. (Voir à LITHOGRAPHIE). En héliogravure, c’est une lame métallique destinée à l’essuyage de la forme encrée, dans l’impression automatique. (Voir à HÉLIO- GRAVURE).

RÂTEAU En lithographie, barre de bois, taillée sur son épaisseur en forme de V, dont on recouvre le tranchant d’une langue de cuir. Le râteau, qui fut d’abord nommé racle, presse le papier contre la pierre encrée pendant l’impression.

REPÉRAGE Une impression en plusieurs couleurs nécessite la superposition de plusieurs éléments d’impression - un pour chaque couleur - chacun devant se placer exactement à l’endroit du précédent, afin que l’image soit fidèlement reproduite. Le repérage est l’ensemble des opérations qui permet la parfaite superposition des différentes impressions. Selon les techniques, il existe différentes méthodes de repérage. En gravure en creux et en lithographie, on a utilisé le repérage à l’aiguille, lequel consiste à percer le papier avec une aiguille que l’on pose sur un trou placé sur la planche. Les croix de repérage sont des marques faites sur l’élément d’impression qui permettent la parfaite superposition. Ces marques imprimées disparaissent lorsqu’on rogne en deçà de ces croix.

REPRODUCTION Avant l’introduction des moyens photomécaniques, reproduire une œuvre était la répéter ou, tout au moins, l’interpréter en gravure ou en lithographie par des moyens manuels. Aujourd’hui, l’estampe de reproduction (ou d’interprétation), est celle qui n’est pas réalisée par l’auteur de l’estampe originale. Elle s’oppose à l’estampe dite originale.

RÉSERVE Sur une planche gravée, une pierre lithographique, un écran sérigraphique, une réserve est un endroit préservé de l’application d’une encre, d’un mordant ou d’une solution quelconque. On utilise les réserves lors des morsures, en vernissant les parties à protéger, pour les encrages lithographiques avec des applications de gomme et pour l’impression sérigraphique avec du bouche-pores ou des films adhésifs. Le pochoir fait un grand usage des réserves, ces dernières protégeant les parties à ne pas colorier.

ROULEAUX À ENCRER Cylindres en bois ou, plus souvent, en métal, recouvert d’un tissu molletonné, de peau, de gélatine, de caoutchouc naturel ou synthétique ou de résine synthétique. Ils servent à l’encrage des surfaces en relief, en particulier pour la gravure sur bois (consistance dure) et pour l’encrage en lithographie, (consistance souple). Pour encrer les plaques en creux, on se sert de rouleaux très souples afin de faire pénétrer l’encre dans les tailles.

S

SUCRE (Gravure au -) Avec de l’encre de Chine saturée de sucre, on peint sur une plaque de métal dégraissé. Après séchage de cette application, on vernit la surface de la plaque. Le vernis étant sec, la plaque est plongée dans un bain d’eau et le sucre, humidifié, fait alors sauter le vernis aux endroits peints, laissant le métal à nu, prêt à être mordu.

SUPPORT D’IMPRESSION C’est la matière sur laquelle on fait l’impression : papier, tissu, feuille métallique.

T

TAILLE Incision faite sur une planche métallique, en bois ou en pierre et destinée soit à contenir l’encre (noir dans les creux), soit à préserver les blancs (noir en surface). Une contretaille ou contre-taille est une taille qui vient en recouper une autre. Une entretaille est un ensemble de traits courts ou de points, placés entre deux traits continus et qui servent à traduire des valeurs.

TAILLE BLANCHE En gravure en relief, la taille blanche fournit un dessin négatif, blanc sur noir. Il favorise les lumières par rapport aux traits. Cette taille s’oppose à celle de la taille d’épargne, qui isole simplement le trait et ne permet que des demi-teintes très simplifiées.

TAILLE D’ÉPARGNE Voir à TAILLE BLANCHE

TAILLE-DOUCE Comprend tous les procédés de gravure en creux : burin, eau-forte, pointe sèche, etc. Elle s’oppose à la taille forte de la première gravure en relief sur bois. Certains puristes ne veulent attribuer cette dénomination qu’au burin. L’imprimeur en taille-douce est le taille-doucier, qui imprime sur une presse à taille-douce.

TAMPON À ENCRER Autrefois appelé balle, c’est une demi-sphère recouverte de peau et prolongée par un manche, que l’imprimeur enduit d’encre et avec laquelle il encre la surface de la plaque gravée en relief ou avec laquelle il bourre les tailles creuses. (Voir ENCRAGE)

TECHNIQUE MÉLANGÉE ou MIXTE Qui utilise plusieurs techniques dans la fabrication de l’estampe.

TEINTE D’une manière générale, c’est une couleur ou une nuance de celle-ci. Plus particulièrement couleur obtenue par mélange. En langage d’imprimerie, c’est une couleur travaillée avec le blanc. Dans l’image de l’estampe, on oppose teinte et trait. Les procédés de teinte sont ceux qui permettent particulièrement les demi-teintes et les valeurs (aquatinte, manière noire, procédé au miel, etc.), par opposition à la gravure au trait. Le bois de teinte est - par opposition à la gravure au trait - celui qui simule, à l’aide de tailles très fines, les teintes d’une peinture, d’une aquarelle, d’un lavis. On le nomme aussi bois d’interprétation.

TIRAGE Impression réalisée à l’aide d’un élément d’impression. C’est aussi le nombre d’exemplaires obtenus.

TYPOGRAPHIE La première des grandes techniques d’impression (milieu du XVe siècle). Son principe est l’encrage de la surface en relief de l’élément d’impression, soit forme avec ses caractères mobiles, soit planche de bois gravée en relief, soit cliché en métal au trait ou en similigravure.

U
...
V

VERNIS Dans le travail de l’estampe, on utilise plusieurs sortes de vernis. Ainsi, dans la technique de l’eau forte, les vernis graveur, liquides, en boule, les vernis à retoucher, à remordre, transparents, les vernis mous. Le vernis est un mélange de résine , de cire, d’essence de térébenthine et de noir de fumée pour les noirs. Le vernis pour mélanger à l’encre en lithographie est un mélange d’huiles cuites et crues avec addition possible de résines. Le vernis de surimpression est utilisé en sérigraphie pour couvrir l’ensemble d’une image et donner à celle-ci un aspect brillant ou velouté.

VERNIS MOU (Procédé au -) Voir à CRAYON (manière de -)

W
...
X

XYLOGRAPHIE Terme ancien désignant les gravures sur bois.

Y
...
Z

ZINCOGRAPHIE Application des méthodes lithographiques à des plaques de zinc grainées. On a aussi nommé ainsi, à ses débuts, la photogravure sur zinc.

La collection

ACQUISITIONS RÉCENTES ARTISTES GALERIE TECHNIQUES DE L'ESTAMPEMOUVEMENTS ARTISTIQUESPARCOURS THEMATIQUES

Image mise en avant

Oeuvre mise en avant dans le glossaire ci-contre

Sans-titre, 2007
Frédérique Lucien

 

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