SORNIQUE Hervé
Vit et travaille à Châtellerault.
Biographie
Il a exposé un peu partout « aux quatre coins du monde », notamment au salon de la Jeune Sculpture, au Confort Moderne à Poitiers, à On Gallery à Osaka, à Valence (Espagne) et à Brno (Tchéquie), ou encore à la galerie Langage plus à Alma (Québec), à Thouars et récemment à l’Arcuterie à Poitiers.
Hervé Sornique développe au sein de cet espace son dessin mais aussi le dessein de sa vie de création. Son travail est constitué d’un incroyable stock de carnets à dessin qui, sans se répondre les uns aux autres, sont autant de marqueurs réflexifs sur l’art. Les pages de ces carnets, au format varié, discutent entre elles, dialoguent. Le dessin dans sa large acception, et notamment dans sa dimension picturale, est sans doute son seul mode d’expression. Il renvoie chez lui, si ce n’est à un amour, à un attachement à l’écrit et au livre en général. Attachement sensible avec les annotations qui parcourent esquisses et dessins, à prendre non comme des essais, mais comme œuvres à part entière. Est-ce sans doute pour cela qu’il travaille aussi sous forme de série, dans le souci de raconter, d’écrire une aventure plastique. Même si tarir le support qui s’offre est aussi une raison prépondérante.
La singularité du dessin a la qualité de l’incomplétude, alors même qu’il offre une apparente finalité. À la différence des autres modes, peinture, sculpture, installation…, il exprime au-delà de sa finitude une modalité inachevée, en cours, une qualité d’invisibilité. Le travail d’Hervé Sornique se situe dans cet écart entre dessin et dessein, entre la notion de projet et l’idée d’une représentation. Son dessin a bien plus trait à la notion de projet qu’à la représentation. Elle fut un des piliers du mouvement Support-Surface, avec la non-représentation qui conduit peut être à l’invisible de Lamarche-Vadel, celui qui bouleverse. Hervé Sornique est l’artiste de l’angle, du coin car c’est sans doute le meilleur moyen de se déployer aux quatre coins du monde. Chez lui, Ubu n’est jamais loin.
S’intéresser au coin, c’est avant tout s’intéresser à la surface et à l’ensemble des plis et replis qui ne cessent d’en former de nouveaux avec le même dessin répété. En cela, il s’attache aux recherches de Daniel Dezeuze déployant ses échelles de bois souples ou ses châssis nus dont il disait qu’ils étaient « l’équivalent d’un dessin sur table ». Source : lesailesdudesir.org
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en savoir plus
Fresque éphémère réalisée à la galerie Artcuterie à Poitiers en 2011.
oeuvre
Sans titre
Gravure [46 x 32 cm]
Cote : 117 SOR
oeuvre
Photolithographie,[26x20,5 cm]
Cote : 1049 SOR
oeuvres
Indien, 1999 - N°2/10
Gravure sur moquette [29,5 x 38 cm]
Cote : 607 SOR